FRENCH PRESIDENTIAL CONTENDERS AND THE EU

Marine Le Pen

  • Mise en place d’une ‘Europe des nations indépendantes au service des peuples’.
  • Reconquérir la souveraineté monétaire et budgétaire de la France.
  • Négocier pendant six mois avec les partenaires européens une refondation de l’Union, via une remise à plat des traités existants, et une dislocation de la zone euro.
  • En cas d’échec des négociations, organisation d’un référendum pour ou contre la sortie de la France de l’Union européenne.
  • Suspension immédiate de la participation de la France à Schengen et ré-établissement des contrôles aux frontières.
  • Déportation des étrangers figurant sur la liste d’islamistes radicaux.

Jean-Luc Mélanchon

  • Reconquête de l’indépendance française.
  • Harmonisation fiscale et sociale en Europe.
  • Abandon des règles du pacte de stabilité.
  • Refonte de la politique agricole afin de valoriser davantage l’agriculture paysanne.
  • En cas d’échec des négociations avec les partenaires européens (Plan A), mise en œuvre du Plan B, et sortie unilatérale des traités pour proposer d’autres coopérations. Le mandat de négociation de ces plans sera soumis au préalable à l’Assemblée nationale. La validation de ce processus passera nécessairement par une décision du peuple français par référendum.
  • Reconstruction d’une défense indépendante, nationale et populaire et sortie de la France du commandement intégré de l’OTAN.

Emmanuel Macron

  • Lancement dans toute l’Union européenne de conventions démocratiques dès la fin 2017. Pendant six à dix mois, dans chaque Etat selon des modalités laissant la place aux choix des gouvernements et des collectivités, un débat européen sera organisé sur le contenu de l’action de l’Union, sur les propriétés qu’elle doit avoir. En se nourrissant de ces débats, les gouvernements européens élaboreront une feuille de route brève avec quelques défis communs et des actions précises, traçant les priorités d’action de l’Union et leur calendrier de mise en œuvre pour les cinq ans à venir. Ces conventions aboutiront à un projet qui sera ensuite adopté par tous les pays qui le souhaitent. Aucun Etat membre n’aura le pouvoir de bloquer cette nouvelle étape.
  • Convaincre l’Allemagne dans les prochains six mois d’adopter une politique d’investissement active et d’aller vers une plus grande solidarité en Europe.
  • Transferts de souveraineté et création d’institutions, dont un gouvernement de la zone euro. Dirigé par un ministre de l’Economie et des Finances et contrôlé par un Parlement constitué des députés européens de la zone euro, ce gouvernement devrait pouvoir assurer des transferts financiers entre Etats membres et emprunter sur les marchés, tout en promouvant les réformes souhaitables dans les pays.
  • Création d’un ‘Buy European Act’ réservant l’accès aux marchés publics aux entreprises localisant au moins la moitié de leur production en Europe.
  • Mise en place d’un instrument de contrôle des investissements étrangers et d’un procureur commercial européen.
  • Renforcer l’Europe en matière de sécurité. Favorable à une défense européenne. Création d’un fonds pour financer des équipements militaires communs, un QG européen pour assurer une planification et un contrôle des opérations de défense ou encore un Conseil de sécurité européen pour rassembler les principaux responsables militaires.
  • Création d’un système d’information européen pour renforcer la coopération policière et judiciaire.
  • Réforme du marché carbone européen et de la politique agricole commune.
  • Priorité à l’égard du marché unique numérique et de l’énergie.
  • Renégociation avec les Etats Unis du ‘privacy shield’ pour protéger les données personnelles des citoyens des Etats membres.
  • Faire évoluer le programme Erasmus avec un objectif de 200.000 jeunes Français par an effectuant au moins un semestre à l’étranger à l’horizon 2022.

François Fillon

  • Une Europe qui respecte les nations : Cinq priorités : crise migratoire, sécurité, gouvernance de la zone euro, intérêts économiques et commerciaux, réforme des institutions.
  • Réforme des accords de Schengen pour prévoir l’expulsion systématique des étrangers coupables de crimes ou de délits et l’interdiction d’entrée des étrangers condamnés pénalement ou ayant participé à une entreprise terroriste.
  • Création d’un directoire de la zone euro composé de chefs d’état et de gouvernement ainsi que d’un secrétariat général de la zone euro assurant le suivi et la gestion de la zone économique.
  • Nouvelles règles de réciprocité pour l’accès aux marchés publics et lutter contre la concurrence déloyale par des normes sociales et environnementales.

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