ON-LINE LOBBYING DICTIONARY/KEYWORD/GROUPES/FR

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  1. Groupes à enjeu unique 
  2. Groupes agricoles  
  3. Groupes consultatifs
  4. Groupes d’appui 
  5. Groupes d’entreprises 
  6. Groupes d’intérêt 
  7. Groupes d’intérêt économique 
  8. Groupes d’intérêt idéologique 
  9. Groupes d’intérêt non économique 
  10. Groupes d’intérêt public  
  11.  Groupes d’intérêts spéciaux
  12. Groupes de citoyens 
  13. Groupes de discussion
  14. Groupes de pression 
  15. Groupes de réflexion 
  16. Groupes de surveillance
  17. Groupes de travailleurs
  18. Groupes gouvernementaux 
  19. Groupes politiques du Parlement européen 

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  1. Groupes à enjeu unique : Les groupes à enjeu unique travaillent uniquement sur une question spécifique. Ces groupes ont tendance à être très motivés, composés de membres qui sont passionnément engagés dans une cause particulière. Au cours des dernières décennies, le nombre de groupes à enjeu unique a considérablement augmenté ; il existe maintenant des groupes couvrant un large éventail de questions.
  2. Groupes agricoles : Les groupes agricoles représentent les intérêts des agriculteurs.  Tous les groupes agricoles ne sont pas d’accord sur les mêmes politiques. 
  3. Groupes consultatifs : Des experts sélectionnés et/ou des parties intéressées (par exemple, les partenaires sociaux, les groupes environnementaux) sont réunis pour former un organisme consultatif, soit de façon ponctuelle ou permanente.
  4. Groupes d’appui : Les groupes d’appui font référence aux encouragements prodigués à l’encontre des parties prenantes de l’entreprise comme les employés, les fournisseurs, les clients, les consommateurs et les membres de la communauté afin qu’ils fassent entendre leurs voix sur les préoccupations de l’entreprise en matière de politique publique. D’autres exemples de ce type de stratégie politique sont le financement de groupes de réflexion, de programmes de recherche et d’organisations d’intérêts, qui sciemment ou non, soutiennent les efforts de lobbying d’une entreprise. Une stratégie plus agressive consiste à mettre en place des groupes de tête qui ne semblent pas liés à l’entreprise, mais dont leur seul but est de promouvoir ses objectifs stratégiques. La formation de groupes d’appui fait souvent référence à des campagnes de sensibilisation à la base parce que ces dernières impliquent la mobilisation d’acteurs non-commerciaux. La stratégie est plus indirecte, et donc souvent moins visible que d’autres types.
  5. Groupes d’entreprises : Les groupes d’entreprises sont le type de groupe d’intérêt le plus courant ; plus de la moitié des lobbyistes travaillent pour des organisations commerciales. Certains lobbyistes d’affaires travaillent pour une seule entreprise et ne font du lobbying que pour elle. Les entreprises forment également des associations avec des entreprises du même secteur d’activité afin de promouvoir l’ensemble de leurs intérêts.  Certains groupes agissent au nom des entreprises en général et cherchent à obtenir des politiques favorables aux entreprises en général, et pas seulement des politiques qui aident un secteur de l’économie. Parce qu’ils sont généralement bien financés, les groupes d’entreprises ont tendance à être très influents. Ils s’efforcent de promouvoir les intérêts des entreprises privées et des sociétés en cherchant à obtenir des réductions d’impôts, des modifications de la réglementation et d’autres avantages favorables aux entreprises. Cependant, les groupes d’entreprises ne sont pas toujours d’accord entre eux. Ce qui profite à une industrie peut nuire à une autre, de sorte que les défenseurs de ces industries travaillent souvent les uns contre les autres.
  6. Groupes d’intérêt :  Aussi appelés groupes de pression, groupes de défense d’intérêts, groupes de revendication, ils utilisent diverses formes de défense des intérêts pour influencer l’opinion publique et/ou les politiques publiques. Ils ont joué et continue de jouer un rôle important dans le développement des systèmes politiques et sociaux. La taille, l’influence et la motivation des groupes varient considérablement. Certains ont des objectifs sociaux à long terme très variés, d’autres sont ciblés et répondent à un problème ou à une préoccupation immédiate. Les motifs pour agir peuvent être fondés sur une position politique, religieuse, morale ou commerciale commune. Les groupes utilisent des méthodes variées pour atteindre leurs objectifs, y compris le lobbying, les campagnes médiatiques, les sondages, la recherche et les briefings politiques. Certains groupes sont soutenus par de puissants intérêts commerciaux et politique et exercent une influence considérable sur le processus politique, d’autres ont moins de ressources à leur disposition. Certains se sont développés en d’importantes institutions sociales, politiques ou mouvements sociaux. Certains groupes de pression puissants ont été accusés de manipuler le système démocratique à des fins commerciales, et dans certains cas, ont été reconnus coupables de corruption, de fraude et d’autres crimes graves ce qui a valu au lobbying d’être de plus en plus réglementé. Certains groupes, généralement ceux avec moins de ressources financières à leur disposition peuvent recourir à l’action directe et à la désobéissance civile et, dans certains cas, sont accusés d’être une menace pour l’ordre social ou ‘d’extrémistes domestique
  7. Groupes d’intérêt économique : Les groupes d’intérêt économique représentent la plus grande catégorie parmi les groupes d’intérêt. Ils recherchent une sorte davantage économique pour leurs membres. Les intérêts économiques sont nombreux et puissants. Ces groupes sont généralement bien financés, car leurs membres versent volontiers de l’argent dans l’espoir d’obtenir une plus grande influence politique et des bénéfices. Les groupes économiques travaillent pour obtenir des biens privés, c’est-à-dire des avantages dont seuls les membres du groupe bénéficieront. Il existe quatre principaux types de groupes économiques : les groupes d’entreprises, les groupes de travailleurs, les groupes agricoles et les associations professionnelles.
  8. Groupes d’intérêt idéologique : Les groupes d’intérêt idéologique considèrent toutes les questions (dépenses, impôts, affaires étrangères, etc.) à travers le prisme de leur idéologie politique, généralement libérale ou conservatrice. Leur soutien à la législation ou à la politique dépend exclusivement du fait qu’ils la trouvent idéologiquement saine.
  9. Groupes d’intérêt non économique :Les groupes d’intérêt non économiques (parfois appelés groupes de citoyens) sont des groupes d’intérêt qui se battent pour des causes au lieu de travailler pour des gains matériels. Contrairement aux groupes économiques, qui travaillent pour des biens privés, les groupes non économiques recherchent des biens publics (également appelés biens collectifs), qui profitent à tous les membres de la société, et pas seulement aux membres du groupe. Au lieu d’incitations matérielles, ces groupes offrent à leurs membres une variété d’incitations sélectives, notamment les avantages suivants : Bénéfices intentionnels : Les avantages émotionnels et psychologiques que les membres reçoivent en sachant qu’ils ont contribué à une cause qu’ils estiment valable. Bénéfices de la solidarité : Les bénéfices sociaux que les membres reçoivent après avoir rencontré de nouvelles personnes et des amis avec lesquels ils ont travaillé pour promouvoir la cause. Bénéfices informationnels : Les bénéfices éducatifs que les membres reçoivent après avoir appris davantage sur les questions qui leur tiennent à cœur. Il existe quatre principaux types de groupes non économiques : les groupes d’intérêt public, les groupes à enjeu unique, les groupes idéologiques et les groupes gouvernementaux.
  10. Groupes d’intérêt public : Ces groupes ont été créés pour protéger et représenter l’intérêt public’ général, et ont tendance à être associés à la promotion de causes particulières. Le but des groupes d’intérêt public est de faire pression pour le peuple. Leur objectif est de profiter à la société dans son ensemble et non à des groupes d’intérêts particuliers. Les groupes d’intérêt public ne s’attendent généralement pas à tirer profit des changements de politique qu’ils recherchent.  Cependant, les activistes qui travaillent pour ces groupes gagnent de l’argent en attirant des dons de particuliers et de fondations qui soutiennent leurs activités.  Les groupes d’intérêt public ont mis en garde contre les intérêts particuliers (dont beaucoup ont pour objectif le profit économique) qui exercent une influence indue sur les décisions gouvernementales et sur la vie de la majorité impuissante.  Certains groupes se concentrent sur les questions de ‘gouvernement propre’, de responsabilité, de consommation, d’environnement et de politique sociale. De nombreux groupes d’intérêt public souhaitent représenter des groupes ou des intérêts de la société jusqu’alors non représentés, ou sous-représentés dans le processus politique. Il existe de nombreux types de groupes d’intérêt public, par exemple : Activités et loisirs, intérêts et protection des consommateurs, diffusion de faits et d’informations véridiques ; groupes d’aide d’urgence, environnementalistes et écologistes, défense d’un bon gouvernement, santé publique, assistance électorale non partisane, protection des droits constitutionnels et civils, recherche, groupes d’entraide et de soutien, groupes de surveillance. Les groupes d’intérêt public exercent leur pouvoir grâce à la pertinence de leurs questions, au montant de leur financement, à la compétence de leur personnel, à la passion de leurs membres et à la taille de leur effectif. Les groupes d’intérêt public bénéficient généralement d’une couverture médiatique positive disproportionnée, même lorsqu’il existe de sérieux désaccords sur leurs propositions politiques. 
  11. Groupes d’intérêts spéciaux : Individus, groupes ou organisations ayant des points de vue particuliers et poursuivant des objectifs spécifiques, tout comme le fait un lobby. Les groupes d’intérêts spéciaux cherchent à influencer la politique législative ou gouvernementale pour favoriser des intérêts souvent étroitement définis. Ce terme est souvent utilisé dans un sens péjoratif, car on pense que ces groupes sont plus attachés à leurs propres objectifs qu’au bien public.
  12. Groupes de citoyens : Ces groups sont semblables aux lobbies parce qu’ils fonctionnent comme un groupe de pression. Ils cherchent à obtenir des objectifs politiques qui sont dans l’intérêt de personnes autres qu’eux-mêmes. Les groupes de citoyens tentent souvent d’aider la société dans son ensemble en agissant comme défenseurs du public et chiens de garde. Ces associations sont parfois appelées ‘groupes de promotion’ autour d’une idée ou parfois d’une seule question, sans base professionnelle d’adhésion. 
  13. Groupes de discussion : Groupe de personnes qui échangent des messages sur des sujets particuliers. Souvent associés au ‘newsgroups’, les groupes de discussion peuvent aussi prendre la forme de forums, de tableaux de message interactifs, des forums de fils de messages et des listes de courriels. Une discussion modérée entre un petit groupe de personnes interrogées sur un sujet particulier (souvent utilisée par les stratèges des partis pour explorer la pensée et les émotions qui se cachent derrière les attitudes des gens). Un groupe de discussion peut être composé d’un groupe de personnes (représentant du public, un praticien des relations publiques, un politicien, un spécialiste du marketing, etc.) à qui l’on demande de donner leur avis sur des programmes proposés
  14. Groupes de pression : Organisation qui vise à exercer une influence sur la décision politique de façon à obtenir des résultats, ponctuels ou permanents, favorables à l’intérêt de ses membres ou ses propres intérêts, et conformes à ses valeurs. L’existence de nombreux groupes spécialisés dans la défense d’intérêts particuliers ou catégoriels est le propre d’une société pluraliste ou la liberté d’association est effective. Ces groupes se différencient fortement selon les intérêts et les valeurs qu’ils défendent, leur mode de structuration, leur degré de représentativité, leur permanence, leurs moyens d’action. En conséquence, leur capacité de pression est très inégale. En fonction des pratiques et des représentations, on parlera éventuellement plutôt de lobbies. 
  15. Groupes de réflexion : Groupes de personnes chargées de réfléchir sur des projets à long terme et d’analyser la stratégie à adopter en vue de leur réalisation ou de réfléchir sur des situations complexes en vue de trouver la meilleure solution aux problèmes qui en découlent. Termes similaires : cellule/équipe de réflexion, comité d’experts/ spécialistes/des sages, Club ou cercle de réflexion ou Think Tank.
  16. Groupes de surveillance : Un groupe de surveillance est une partie du gouvernement ou un groupe d’intérêt dont le travail, formellement ou informellement, est d’examiner et de rendre public ce que d’autres parties du gouvernement et groupes font, en tirant la sonnette d’alarme lorsque quelque chose ne va pas. Bien que certains organismes gouvernementaux soient spécifiquement créés pour servir de chiens de garde (par exemple, les vérificateurs publics ou les comités d’enquête gouvernementaux spéciaux), dans le monde des groupes d’intérêt, les chiens de garde sont autoproclamés. Les médias de masse sont souvent considérés comme un chien de garde du gouvernement ou des entreprises lorsqu’ils enquêtent et font des reportages, mais leur rôle de chien de garde est informel et aléatoire. Aux États-Unis, des groupes tels que Consumers Union, Judicial Watch, MediaWatch ou Center for Responsive Politics examinent minutieusement certaines parties du système politique, économique ou social et diffusent leurs conclusions au public, souvent accompagnées d’appels à l’action. 
  17. Groupes de travailleurs : Les groupes de travailleurs représentent les syndicats, qui s’efforcent d’augmenter les salaires et d’améliorer les conditions de travail des travailleurs qualifiés et non qualifiés. Les travailleurs individuels ont très peu de pouvoir, mais regroupés, ils peuvent exercer une influence considérable. 
  18. Groupes gouvernementaux : Les groupes gouvernementaux représentent les intérêts d’autres gouvernements. De nombreuses villes, États et régions, par exemple, ont des lobbyistes à Bruxelles ou à Washington pour agir dans leur intérêt. La plupart des gouvernements étrangers engagent également des lobbyistes pour promouvoir leurs intérêts. 
  19. Groupes politiques du Parlement européen : Les députés du Parlement européen siègent dans des groupes politiques - ils ne sont pas organisés par nationalité, mais par affiliation politique. Il y a actuellement 7 groupes politiques au Parlement européen. 23 députés sont nécessaires pour former un groupe politique, et au moins un quart des États membres doivent être représentés au sein du groupe. Les députés ne peuvent pas appartenir à plus d’un groupe politique. Certains députés n’appartiennent à aucun groupe politique et sont appelés ‘non-inscrits’.         Chaque groupe politique veille à son organisation interne en désignant    un président (ou deux coprésidents pour certains groupes), un bureau  et un secrétariat. Les places attribuées aux députés dans l’hémicycle sont décidées par affiliation politique, de gauche à droite, en accord avec les présidents de groupe.  Avant chaque vote en plénière, les groupes politiques examinent les  rapports élaborés par les commissions parlementaires et y déposent des amendements. La position adoptée par le groupe politique est le résultat d’une discussion au sein du groupe. Aucun député ne peut être contraint de voter d’une manière particulière. 

Les sept groupes politiques sont :

1. Groupe du Parti populaire européen (démocrates-chrétiens) ; PPE

2. Groupe de l’Alliance Progressiste des Socialistes et Démocrates au Parlement européen, S&D

3. Groupe du renouveau européen

4. Groupe des Verts/Alliance libre européenne, Verts/ALE

5. Groupe Identité et Démocratie, ID

6. Groupe des Conservateurs et Réformistes européens, ECR

7. Le groupe de la gauche au Parlement européen, GUE/NGL

Le travail principal des groupes consiste à examiner les rapports des commissions parlementaires avant chaque vote en session plénière et à soumettre des amendements. Chaque groupe politique nomme un ‘coordinateur de groupe’ chargé de décider de la manière dont le groupe doit voter au Parlement, bien qu’aucun membre ne soit lié par cette décision. Le groupe décide de la question qui sera traitée lors de la session plénière du Parlement européen et peut proposer des amendements aux rapports qui sont votés. Les députés discutent des textes au sein du groupe afin de parvenir à une position commune sur ceux-ci, mais chaque membre est libre de voter comme il l’entend. Dans l’hémicycle, les sièges sont attribués aux députés européens en fonction de leur allégeance politique, de gauche à droite, comme convenu par les présidents de groupe.

 

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